Pour bien aimer
Je me suis laissé traîner et entraîner (ah quand on est amoureuse ! ) à voir en avant-première et en présence de Claire Simon son film Les Bureaux de Dieu. A priori cette histoire de Planning...
Par
le 12 déc. 2011
14 j'aime
12
De Claire Simon, j'avais adoré Récréations, son documentaire réalisé au début des années 90 et qui montrait les jeux (souvent cruels) des petits enfants dans les cours d'école. Les bureaux de Dieu se déroule cette fois dans les locaux d'un planning familial parisien et la réalisatrice injecte de la fiction dans le documentaire : les scènes sont jouées, mais ce sont des actrices non-professionnelles qui donnent la réplique à des stars (Nathalie Baye, Rachida Brakni, Nicole Garcia, Isabelle Carré, Marie Laforêt, Emmanuel Mouret, Michel Boujenah, Béatrice Dalle - tous excellents) qui ne les ont rencontrées que le jour même du tournage, et tous les dialogues sont basés sur de vrais entretiens enregistrés en amont par Claire Simon.
La mise en scène, construite autour de longs plans séquences, épouse à fleur de peau l'intimité des échanges et l'émotion frontale qui s'en dégage. Un docu-fiction féministe, engagé, un film du vécu, sensible, troublant, violent, émouvant, drôle par moments, un brin répétitif parfois aussi, mais globalement très fort.
Créée
le 31 mai 2016
Critique lue 307 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Bureaux de Dieu
Je me suis laissé traîner et entraîner (ah quand on est amoureuse ! ) à voir en avant-première et en présence de Claire Simon son film Les Bureaux de Dieu. A priori cette histoire de Planning...
Par
le 12 déc. 2011
14 j'aime
12
Une vision je pense très proche de la réalité. Entre reportage et fiction, le film nous transporte dans ce monde d'entraides, de doutes, de peur, de soulagement et d'espoir. A l'heure actuelle, où la...
Par
le 7 juin 2014
5 j'aime
1
Parce que le sujet est d'une importance capitale dans la perspective de l'émancipation de toutes les femmes et qu'il est d'intérêt public, il est important d'aborder et travailler une forme idoine...
Par
le 18 mars 2013
5 j'aime
3
Du même critique
La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...
Par
le 27 juin 2017
53 j'aime
4
Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...
Par
le 27 mars 2018
48 j'aime
19
Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...
Par
le 24 nov. 2016
43 j'aime