Bravo Tinou, tu as bien raison. Je met la note maximale sur ce film, car c'est le film qui me correspond le plus à mes yeux sur l'esprit de Saint Seiya. D'une poésie éclatante, la meilleure partition de Seiji Yokoyama, l'âge d'or de Shingo Araki, des messages d'espoirs, extrêmement émouvants.
Ne cherchez pas à savoir pourquoi les chevaliers d'ors se font massacrer trop vite, c'est un film, pas un épisode de 20mn. Il se vit,. On aime, ou on déteste. Grâce à la sublime édition Blu Ray de la Toei, il est possible de revoir ce film dans un habillage qui n'a guère à rougir aux films d'animations récents. On peut rendre hommage aux divers effets spéciaux de l'époque à commencer par le mémorable Burning Corona d'Atlas. Beaucoup d'éléments sont uniques, Seiya est désemparé suite à l'abandon de Saori, Shiryû se montre décidément bien malin face à Death Mask ...
Première et dernière fois que 3 bronzes revêtent des Gold Cloth. Si Atlas n'est certes pas un modèle dans la psychologie, le personnage définit un nouveau genre, celui du dernier rempart. Belzébuth et Tôma reprendront à leur manière ce rôle. Et pour finir sur le Saint de la Carène, il nous livre à mon sens LE meilleur moment de Saint Seiya : sa mort, face à Seiya, Hyoga et Shiryû et cette sublime musique qui l'accompagne (dieu bénisse les violons). Encore aujourd'hui, aucune scène des nouveaux animes, OVA's, Tenkai, LC, Omega ne m'a fait autant frissonner que ce passage culte à n'en pas douter.
Seul point noir, le regrettable combat de Shun qui fera du tort au personnage (aussi bien en VO qu'en VF). Son frangin vient à la rescousse et lui est aussi est totalement sous exploité durant ce long métrage. Ce gros bémol est quand rattraper de justesse par une douceur musicale mettant en valeur la personnalité d'Aphrodite. Ce dernier tout comme Death Mask se tailleront une piètre prestation avec ce film, Kurumada ira encore plus loin avec son tome 19 plus tard.
Malgré ses défauts, sans aucun doute à mes yeux encore une fois, l'apothéose de Saint Seiya. Tout ce que j'aime dans cet univers est retranscrit à merveille dans ce film, l'émotion, Shingo Araki, Seiji Yokoyama (sa meilleure BO), le réalisateur Yamauchi au sommet de sa poésie !
A consommer encore et encore !
Mon avis plus détaillé sur mon blog : http://sharnalk.com/saint-seiya-abel/