Percutant.

Acclamé au festival de Cannes, le premier long-métrage de Thomas Cailley fait des étincelles.
Avec une thématique recherchée, "Les Combattants" s'impose comme l'un des participants à la "nouvelle vague" du cinéma français.

C'est l'uppercut : à l'écran, tout n'est que beauté. Ce qu'on retiendra, ce sont les deux acteurs splendides qui tiennent la tête d'affiche : Adèle Haenel et Kevin Azaïs. Ils emportent tout sur leur passage : nos rires ou nos larmes.

Car le film est un véritable plaisir. Les plans de la France profonde sont magnifiques, l'image du film en général est excellente, et tous les acteurs secondaires sont bons. C'est un direct.

La thématique est originale et recherchée : un Roméo et Juliette sans l'eau de rose (mais dans la boue), un amour qui paraît impossible par tant de différences mais qui se transfigure intensément tout au long du film.

L'humour est également très bien dosé. Concis, il frappe parfaitement. Crochet.

C'est retourné que l'on sort de la salle noire, l'esprit et le coeur bouleversés par tant de simplicité, mais aussi par tant de génie. C'est le KO.

J'ai essayé de me relever, mais je ne voulais pas. J'écris cette critique plusieurs jours après le visionnage, et pourtant, je reste définitivement amoureux de ce film si simple, mais si beau, avec des gens humains, des situations humaine, une lenteur réelle, et ça m'a fait du bien de sortir des concepts américains.

Si il y a un film que je retiendrai cette année, ce sera - pour le moment - "Les Combattants."