La nuit j'aimante
Quand Louis Garrel passe à la réalisation, il y a fort à craindre en matière de franco-France au cm carré. Les deux amis commence par tenir ces craintives promesses, dans le portrait de deux...
le 9 août 2016
33 j'aime
4
Houla le beau gosse du cinéma français est de retour ! Et en plus en tant que réalisateur - euh pardon "metteur en scène" comme il se crédite.
Dans un premier temps, je m'étais dit vite fait en apprenant la nouvelle : bof encore une comédie moyenne française. Mais après avoir observé la bande-annonce, j'ai changé d'avis en espérant voir une comédie totalement originale et bien rythmée.
Eh bien, à la fin de la projection je suis tombé sur aucune de mes deux hypothèses. Alors que j'ai vraiment donné du mien pour apprécier le film.
Le métrage nous concentre sur 3 personnages formant un triangle amoureux : avec Golshifteh dans le rôle d'un oiseau enfermé dans une cage qui ne demande qu'à être libéré; Vincent Macaigne dans le rôle d'un timide maladroit et Louis Garrel dans le rôle de ... Louis Garrel. Alors, okay le coup du triangle amoureux marche bien, si ce n'est lorsqu'on maîtrise les enjeux qui vont avec eux. Car ceux-ci sont limités et pas définis clairement tout comme la psychologie des personnages pour laquelle le film fait preuve de superficialité. Outre ça, on aurait pu espérer par la ballade parisienne qui nous est présentée mais le film est même en cela d'un ennui incroyable car il ne se passe RIEN ponctué par un rythme lent. Et ça me choque, je peux vous le dire.
Le film est catégorisé comme une comédie mais à part quelques gags vus et revus, celui-ci ne met en scène que de l'humour parisien snob. Et à partir de là, on découvre une autre face de l'iceberg, celle (je ne suis quand même pas le seul à l'avoir noté!) de la prétention filmique dont fait preuve Garrel où il croit réinventer des scènes de dialogue, de baiser, de danse etc... Au bout d'un moment, c'était de la provocation ! Comment faire compliquer quand on peut faire simple !
Et une scène finale qui tourne en rond avant de se faire voir.
Les Deux Amis : un film français d'auteur qui se la racle pendant 1h40 et qui est très décevant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2015 devant un grand écran pour le meilleur et le pire
Créée
le 27 sept. 2015
Critique lue 484 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Deux Amis
Quand Louis Garrel passe à la réalisation, il y a fort à craindre en matière de franco-France au cm carré. Les deux amis commence par tenir ces craintives promesses, dans le portrait de deux...
le 9 août 2016
33 j'aime
4
L’amitié fait partie intégrante du cinéma de Louis Garrel, dont le premier court métrage, Mes Copains, célébrait sa bande de potes. En 2011, il réalisait La Règle de trois avec son complice Vincent...
Par
le 7 juil. 2015
19 j'aime
2
Libre adaptation des Caprices de Marianne d'Alfred de Musset (ou plutôt pourrait on dire «Argument Musset» selon les dires du réalisateur), Louis Garrel signe ici son premier film , co-écrit avec...
Par
le 25 sept. 2015
13 j'aime
Du même critique
« Un fracas dans le monde » Voilà ce que voulait filmer Thomas Bidegain pour son premier film en tant que réalisateur-scénariste et non plus en tant que scénariste (pour Bonello avec Saint Laurent et...
Par
le 20 nov. 2015
16 j'aime
Vu dans le cadre de la Cinexpérience Rétro en édition remasterisée, j'étais en très bonne condition pour voir la Palme d'Or 1966. Et comme vous avez vu avec ma note, il est peu dire que j'ai aimé ce...
Par
le 26 oct. 2016
13 j'aime
2
Après son assez décevant Yves Saint-Laurent sauvé par le duo Niney/Galienne, Jalil Lespert revient en cette fin d’année 2016 avec le thriller Iris. Remake d’un film japonais sorti en 1999, le...
Par
le 3 oct. 2016
8 j'aime