Grave Danger.

Ce double épisode de la série Les Experts, Jusqu'au dernier souffle est un téléfilm d'une durée exceptionnelle de 90 minutes. Ecrit et réalisé par le cinéaste Quentin Tarantino (Reservoir Dogs, Les Huit Salopards) qui entraîne le téléspectateur dans un engrenage exténuant où l'angoisse est à fleur de peau avec bien sûr toute l'équipe de la série, William Petersen (Le Sixième Sens, Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare), Marg Helgenberger (La Mutante, Mr. Brooks), Gary Dourdan (Alien, la résurrection, Impostor), George Eads (Le Prix de l'éternité, Pokers), Jorja Fox (Piège dans l'espace, Memento) ainsi que les apparitions de John Saxon, Andrew Prine, Luis Chiles, Tony Curtis et Frank Gorshin.
Le personnage de Strokes, est au cœur de cette histoire haletante ; kidnappé et enterré vivant dans un cercueil de plexiglas...
Clôturant la cinquième saison de la série son prestigieux scénariste et metteur en scène lui donne une dimension toute différente. En 2005, ce final fut suivi par 30 millions de téléspectateurs outre-Atlantique.

Un nouveau crime a été commis à Las Vegas. Warrick et Nick jouent à pile ou face pour savoir lequel des deux se rendra sur place. Nick remporte la partie et part seul. Sur les lieux du crime, il relève plusieurs indices au milieu de la route. C'est alors qu'il est assommé par un inconnu et enlevé. Lorsqu'il revient à lui, il découvre avec horreur qu'il est prisonnier d'un cercueil de verre enterré.

Tarantino a accepté de tourner un double épisode, à la condition qu'il soit bien différent des autres. Il suggère une idée centrale bien différente de la formule habituelle ; plutôt que l'enquête scientifique sur un meurtre, il s'agit là de retrouver un membre de l'équipe, Nick, Kidnappé et enterré vivant dans un cercueil de plexiglas, où, sans qu'il le sache, une webcam permet à ses collègues de l'observer ! Dans la seconde partie, le seule homme qui permettrait aux experts de retrouver Nick se fait exploser et des fourmis rouges attaquent l'infortuné enfermé dans son cercueil !
Non seulement l'épisode, change de style et d'histoire, mais il donne une épaisseur aux personnages. Palpitant et bourré de références, cet épisode, sans être du grand Tarantino, est bien meilleur que celui d'Urgences (Maternité : épisode 24, l'avant dernier de la saison 1) qu'il réalisa en 1995.