Je trouve que cette phrase, à défaut de résumer le film, est un des sursauts de clairvoyance de la protagoniste journaliste principale. Ainsi, on présume que Les Filles du Soleil n'est pas là pour un travail informatif, mais pour clamer la grandeur de la liberté à qui veut bien l'entendre. Liberté des peuples opprimés, mais surtout des femmes, opprimées par les régimes extrémistes musulmans. Et de souligner combien leurs aspirations, à tous ces fous, sont bien éloignées du Bien, tarabiscotées qu'elles sont par tout un écran de fumée qui parle à la bête plus qu'à l'homme. On aspire certes tous à sortir de notre carcan, à participer à quelque chose de plus grand que nous, à remuer cette apathie qui caractérise la vie moderne, mais il ne faut pas oublier que si on croit en Dieu, ou en Allah, il faut aussi faire le Bien. Or les extrémistes, avec la façon dont ils traitent les femmes montrée dans ce film, s'en éloignent dramatiquement, à se demander ce qu'ils ont dans le crâne pour ne plus arriver à distinguer le bien du mal, à moins qu'ils soient juste opportunistes et qu'Allah soit une excuse pour eux, dans ce cas je prie pour eux qu'il n'y aie pas d'enfer où pourriront leurs âmes malheureuses.
Ainsi, ce film est un petit retour sur la situation en Irak, et même s'il n'est pas particulièrement agréable à regarder, je trouve qu'une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal.