Les Frissons de l'Angoisse fait parti de ces giallis à mi-chemin du film d'horreur - qui ne sont pas ceux qui m'attirent le plus a priori -, et qui se sont fait de plus en plus nombreux à partir du milieu des années 70.
Il est certain que Dario Argento est une valeur sûre et les Frissons de l'Angoisse confirme sa maestria, notamment en terme de réalisation. On angoisse bien (cette manie d'aller enquêter dans une villa abandonné, seul à 3 heures du matin), on admire les plans vraiment soignés, sur la musique entêtante de Goblin. L'intrigue est bonne (sans pour autant être totalement surprenante), le rythme est je dois dire vraiment parfait, et le dénouement est tout de même fameux et plus original !
J'évoquais le rythme mais j'en ressors tout de même avec la sensation d'une alternance permanente de scènes d'angoisse, ce que l'on peut considérer comme une force, mais qui pour ma part m'a quelque peu étouffé.
Au final, un giallo de grande qualité qui mérite qu'on le considère comme un des plus aboutis du genre, bien que trop tourné vers le frisson pour me convaincre définitivement !