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Mariko Kaga incarne Yuka, une prostituée de 18 ans, entretenue par un homme qu'elle appelle Papa, et qui sort aussi avec deux autres garçons à la fois. Si elle est d'une grande beauté, elle a également une certaine naïveté, car un souvenir d'enfance lui interdit d'embrasser un garçon, alors que pour le reste, ça ne la dérange pas, en plus de ne pas trop connaitre les sentiments, tant elle dit qu'elle aime. Mais cette candeur va lui jouer des tours, notamment avec ce Papa...


De Kô Nakahira, j'avais seulement vu (et apprécié) Passions juvéniles, son premier film apprécié par François Truffaut, et comme par une sorte de renvoi ascenseur vis-à-vis de la Nouvelle Vague, Les lundis de Yuka a l'air très inspiré du cinéma de Godard. Notamment par le traitement de l'image, où on peut trouver des fondus au noir, des ralentis ou des arrêts sur image, ainsi que de troublants regards face caméra, mais aussi dans la liberté de ton qui rappelle Une femme mariée. Dans le sens où cette jeune femme de 18 ans, magnétique Mariko Kaga, semble ne pas se rendre compte de son pouvoir d'attraction. De plus, la religion joue un rôle dans l'histoire, jusqu'à une scène où pour prouver sa bonne foi, elle se rend dans un temple, se dévêtit, et parle ainsi aux divinités que non, elle n'a pas embrassé, sous le regard lubrique de ses amants. Quant aux lundis du titre, c'est le jour où elle reste uniquement avec Papa. Une drôle de rencontre qui va prendre une tournure dramatique lors d'une rencontre, j'oserais même dire échange, avec un financier américain où Yuka servirait de transaction...


Bien que le film se veut parfois languissant à cause justement de ses effets, le film présente un personnage vraiment intéressant, une sorte de Audrey Hepburn à la japonaise très bien incarnée par Mariko Kaga.

Boubakar
6
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le 7 janv. 2023

Critique lue 14 fois

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