"Les Misérables" pour les nuls - Tome III : Marius -
8 années se sont écoulées. Comme ça. Le temps de tourner une page.
Retour à la masure Gorbeau. La baraque que Jeannot et le pépin ont dû quitter à fond les ballons quand, telle l'odeur de rance qui s'exhale des cuisines du restau de Lignac, ils ont senti la vieille carcasse de faux-cul marinée dans un jus de flic névrosé répandu par notre vipère : Javert.
C'est une famille de traîne-savate sans le sou qui squatte la turne.
Jondrette le paternel, sa femme, ses 2 filles et le p'tit dernier, qui a écopé d'un nom à la con: Gavroche.
Ce dernier a décidé de vivre dans la rue. 10 piges et un fort esprit d'indépendance le môme.
Faut dire que c'est pas la joie à la casbah. Le père est un sale con qui gueule sur ses gosses et vit de petites entourloupes plus ou moins réussies.
Il est mieux dehors le gamin, il prend l'air au moins.
Cette famille qui aurait usé une bonne vingtaine de "Super Nanny" et poussé au suicide une dizaine de "Pascal le grand frère", accueille au-dessus de chez eux un jeune homme un peu pincé du cul.
Un dénommé: Marius.
Marius est le petit-fils d'un royaliste pur jus. Vomissant la Révolution et ses assassins, haïssant ce nain Corse à mèche ridicule tenant les clés de l'Europe dans sa main droite, contrairement à Passe-Partout qui tenait les siennes de la main gauche.
A partir de là, accroche-toi à ton slip, parce qu'il a pas fait dans le simple le Totor.
Le vieil Ultra récupère Marius à la mort de sa mère (Gaieté quand tu nous tient !) et le tient hors de portée de son père.
Ce père, grognard de Bonaparte, dont il reçoit un mot sur son lit de mort, lui demandant d'aider le sergent qui lui sauva la vie à Waterloo: Un certain Thénardier.
A partir de là C'est l'embrouille dans la tronche du puceau. Il se passionne pour la Révolution et l'Empire. Le vieux ça le vénère ça, il lui demande d'aller faire son rebelle ailleurs et lui file ce genre de violent coup de pied au cul que la douce Evelyne Thomas collectionne dés qu'elle franchit l'entrée d'une chaîne de télé.
V'là donc notre gamin venant de réussir brillamment ses études d'avocat, sans argent et sans l'aide de son père contrairement à l'autre trépané d'Arno Klarsfeld, et qui déboule à la masure Gorbeau sur les conseils d'un pote gauchiste Révolutionnaire qui ferait passer le bobo rouge Besancenot pour un fidèle de St Nicolas du Chardonnet.
Notre Marius qui ma foi est assez giron et qui a pris l'habitude de traîner ses guêtres du côté du jardin du Luxembourg, va prendre une décharge de 100 000 volts en plein coeur à cause d'un regard.
Un simple regard, lui a fait sauter la cafetière au priapique.
Un regard "Scarlett Johanson", qui te fait péter les élastocs du slip et te fait avaler ta langue.
Une jeune fille belle comme les blés qui se trimbale avec un vieux aux cheveux blancs. Ce n'est pas Bébel et sa gonzesse, non mon pote !
T'as une idée ?? Ouais, mon con !! Notre Jeannot la galère et son pépin. Son pépin qui a profité du temps qui passe pour se laisser pousser le sourire coquin ...et les nibards aussi.
Il est sur les dents le Marius.
Tout les jours, comme un DSK lâché en plein bois de Boulogne, il tourne notre Marius, il vire, il rôde, il renifle. Mais Jeannot et sa parano d'ex-taulard a pris la tangente et laisse notre Marius seul avec son érection.
Une érection qui reprendra vie le 2 février 1831.
Notre Marius voit débouler par une fente du mur, le vieux et sa beauté blonde venu aider et filer un peu de blé aux crapules qui lui sert de voisins.
Mais il se rend vite compte que le voisin prépare un sale coup, désirant choper la gamine et la rançonner.
Alors là notre puceau, pensant bien faire, se rend chez les condés pour sauver sa belle.
Tu le croiras jamais ! Devine qui était de garde ce soir là au commissariat ??
JAVERT !! Ce putain de serpent ! Ouais mon pote !!
Le gosse rentre chez lui, recolle son oeil à la fente et voit le vieux ligoté en train de prendre des beignes pour qu'il lâche le pognon. Une méthode d'agression très élaborée mise au point par les chaînes de télé-achat.
Là le voisin lâche le morcif. C'est pas Jondrette son blase, non. C'est Thénardier son putain de nom !!
Ca t'en bouche un coin, ça ??!! J'te rassure le Marius aussi, il est sur le cul.
Le sauveur de son défunt père, voleur de sa future femme. Merde !
BRAAOUM !! La porte vole en éclats...Javert et ses perdreaux !!.. Ils embarquent tout le monde.
Tout le monde sauf un. Un qui a réussi à s'échapper. Un dont la vie n'est qu'une fuite en avant. Il enrage le Javert. Rânafout' de la racaille "Thénardienne". C'est le Jeannot qu'il voulait. Trop tard.
Le lendemain, Gavroche déboule à la piaule, apprend que ses parents sont en cabane...et s'en branle force 4 !!
A suivre ...
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