L'arcade qui dépasse les bornes

Alors c'est l'histoire de Ralph, un méchant impopulaire qui casse tout pendant que le héros vient tout réparer. Voulant échapper au postulat classique Ralph se révoltera contre la tragédie de la destinée imposée.

Mais Ralph possède la tare propre à la plupart de tous les héros de Walt Disney qui permet de justifier un scénario : il est un peu idiot. Alors forcément, suivant le schéma classique, Ralph va se mettre en danger, et va pas résister à la tentation de mettre deux mondes en danger : le sien, et un machin guimauve assez ridicule.

En fait, c'est quand on rentre dans le machin guimauve qu'on commence à avoir peur : on espère ressortir bien vite de toutes ces couleurs criardes et de ce monde idyllique pour petite fille en sucre et c'est assez écoeurant. Ben pas de bol, c'est là qu'on va passer la plupart du reste du flim.

Une fois qu'on accepte ça, on se dit que le scénario est pas trop mal foutu. ; voir même se suit avec plaisir et curiosité, ce qui est rare chez disney.

Il est aussi plaisant de retrouver, dans notre monde contemporain, ces vieux jeux désuets qui nous rappelle avec une pointe de nostalgie, cette époque révolue. On mélange aussi du neuf. Beaucoup de neuf. Et même si la rencontre vieux jeux / jeux modernes fonctionnent, il faut quand même condamner au jet de pierres l'utilisation de Rihanna en bande son. Pendant que les yeux se régalent, les oreilles vomissent.

On échappe pas au principe bientôt séculaire de la morveuse pénible mais qui au fond est si sympathique et mignonne ; on aimerait bien que Ralph fasse voler ses pixels ; mais bon ; c'est disney alors on a l'habitude et on pardonne.

Finalement on se retrouve face à un truc très référencé - peut être trop référencé - et souvent trop premier degré. Mais on en demande pas plus ; le reste roule et nous fout même une pointe de nostalgie. On s'applique jusqu'au bout avec un générique de fin qui, comme dit plus haut nous met des étoiles dans les yeux et de la crotte dans les oreilles.