Troisième opus de la franchise, après Airport 70 (1970) & Airport 75 (1975), cette fois-ci, c'est Jerry Jameson qui est aux commandes de Airport 77 (1977), intitulé en France Les Naufragés du 747. Une fois de plus l'action se situe à bord d'un avion de ligne et heureusement pour nous, le scénario s'avère un peu plus fourni que les précédents volets. A bord de l'avion, quelques personnalités et autres bourgeois ont été conviés à rejoindre le richissime Philip Stevens à l'inauguration de sa collection privée d'oeuvres d'art, pour cela il a fait affréter un avion privé pour ses convives. Mais ces derniers vont être pris en otage par des pirates de l'air qui vont tenter de s'emparer des nombreux trésors présents dans les cales. Hélas pour eux, leur plan va échouer et l'avion va amerrir en plein Triangle des Bermudes (la séquence du crash s'avère impressionnante tant les trucages sont grotesques). Avec son lot d'SFX vieillots et kitchs (d'horribles plans en transparence), Jerry Jameson parvient à nous tenir en haleine grâce à une mise en scène parfaitement dosée contrairement aux précédents opus où l'on trouvait le temps long. Un budget plus conséquent et un casting attrayant (dont Christopher Lee) permettent à cette Série B catastrophe de relever le niveau de la franchise. A noter qu'une fois de plus on retrouve au sein de la distribution George Kennedy, seul acteur récurrent à avoir joué dans tous les volets de la saga. Après ces trois chapitres et leur résultat au box office se dégradant au fur et à mesure, les producteurs eurent l'idée saugrenue de mettre en chantier un quatrième (et dernier) volet, à savoir Concorde : Airport 79 (1980), un nanar devenu culte !

(critique rédigée en 2010)
http://qr.net/ivn
RENGER
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de catastrophes aériennes

Créée

le 7 févr. 2013

Critique lue 924 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 924 fois

D'autres avis sur Les Naufragés du 747

Les Naufragés du 747
vive_le_ciné
7

Excuse me, I don't mean to intrude, but could you move your ass, dear?

Un film de catastrophe aérienne assez classique, bien dans l’esprit des années 70. Alors il me semblait l’avoir vu il y a très longtemps à la télé, mais n’ayant rien reconnu, j’ai dû confondre. En...

le 31 mars 2018

2 j'aime

Les Naufragés du 747
philippequevillart
6

Une série B bien calibrée plutôt intéressante

Au-delà du simple concept de l'énième film de détournement d'avion, Airport '77 entretient tout au long de ces presque deux heures, un rythme soutenu qui en fait un thriller plus que respectable. Une...

le 22 oct. 2017

2 j'aime

Les Naufragés du 747
JanosValuska
7

Noyade inédite.

Airport 1975 (747 en péril) est aussi mauvais que Airport 1977 (Les naufragés du 747) – Une fois n’est pas coutume, les titres français sont moins pourris – est, ô surprise, un film passionnant. Ici,...

le 12 oct. 2022

1 j'aime

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 21 juin 2022

35 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

17

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

24