♫ Musique ♫
Petit génie de robotique, Hiro Hamada (cliché bonsoir) découvre un complot criminel qui menace de détruire la ville San Fransokyo (combo recherché, ou pas, de San Francisco et Tokyo). Avec son ami le plus proche, Baymax, un robot infirmier créé par son frère mort, et d’autres petits génies fan de technologie, il va former une bande de super héros high-tech pour sauver la ville…
Chris Williams, réalisateur inconnu qui avait déjà travaillé pour Disney sur Volt, film franchement moyen, nous présente une histoire touchante entre un robot et un garçon, un mélange subtil entre Disney et Marvel qui traite de la perte d’un être cher avec de l’action épique et un humour simple mais agréable.
Le visuel en style manga, sans forcément révolutionner le genre, est travaillé et beau, présentant une action grisante avec toujours des pointes d’émotions qui vous feront certainement verser la petite larme. Mais le manque d’écriture reste présent. Un garçon se liant d’amitié avec une autre espèce et réussissant à sauver son peuple, Dragon est déjà passé par là et a marqué nos esprits. La robotique a été pleinement exploitée avec Wall-E qui est la plus belle romance de robot de l’univers. Alors pourquoi revenir avec Baymax, alors qu’on a cette impression de déjà-vu ?
Bah, quoique l’on en dise, il est quand même cool, sympa, drôle. Le bon pote avec qui on va se faire soirée Tacos quand on a un petit coup de mou. Non, le problème n’est pas ce robot, le souci est ailleurs et surtout dans les autres personnages. Les Nerds sont mal exploités et ont le don de m’insupporter avec des clichés plus gros que mon cul, c’est dire… Mais le pire des personnages est quand même le méchant ! Mais quelle déception…
On le rencontre assez rapidement au milieu du film et bon, on ne va pas se cacher, on a tous deviné qui se cachait derrière le masque. Mais malgré ça, il est classe. Il respire le mal, on sent qu’il a le pouvoir et qu’il va l’utiliser pour assouvir ces désirs (l*e coquin*) ! Pratiquement aussi effrayant et classe que la marâtre de cendrillon, qui arrive quand même à prénommer son chat Lucifer et ceci sans que ça dérange personne.
Mais, cette brève rencontre où le mystère plane est rapidement gâché par la vérité sur son identité.
Cet esprit diabolique, ce génie du mal n’est pas ce qu’on pense. On se retrouve avec un méchant qui a de bonnes raisons et qui a un bon fond… Il sera certainement sauvé par le pouvoir de l’amour et tous ces connards iront courir dans un champ de pétales de fleurs à la con. Sérieusement…
Putain ! Disney qui avait réussi à exploiter « Le baron Samedi » dans la princesse et la grenouille va se mettre à faire des personnages pas vraiment méchants mais qui ont juste eu pas de chance… MAIS NAN ! Donnez-moi des connards et des fils de pute ! Donnez moi des bâtards comme la reine dans blanche neige qui essaye de lui faire arracher le cœur et la tuer juste parce qu’elle est jolie ! Rendez-moi cette cruauté ! Ce trop plein de gentillesse et de bons sentiments vont me rendre malade à force…
Mais qu’importent tous ces défauts. On lui pardonnera à cette boule de chamallow qu’on veut prendre dans nos bras. Alors ok, j’ai un mon manque pathologique de cœur et j’avoue ne pas aduler ce film d’animation. Mais ce n’est pas pour autant qu’il est mauvais, bien au contraire.
Alors même si je n’ai mis que 6, à l’inverse de Fyfy (fragile notoire qui lui fut conquis comme une pucelle à son bal de promo) viens quand même me faire un câlin, Baymax !