Wilder and Wilder

Ce premier film fut d'ailleurs mon préféré du festival, une véritable claque, un bijoux. D'un réalisateur argentin, SZIFRON Damian, le film se construit en plusieurs histoires courtes dépeignant des situations fortuites qui tournent en carnage comique. Chaque sketch nous plonge dans une violence humaine incontrôlable et démesuré et au fur et à mesure des histoires, on monte crescendo dans la critique de notre société corrompue et sourde face à cette sauvagerie humaine. Que ce soit une simple altercation entre deux chauffards qui finit en tuerie invraisemblable ou un joyeux mariage qui tourne en règlements de compte, chaque séquences parviens à nous faire rire gras, poussé un cris d’effroi, de surprise, tout en acquérant notre profonde admiration à la fin. Les plans de caméra en contre-plongé ou caméra porté augmentent le suspens des événements à suivre. Car on reste toujours incapable d'anticiper le dénouement des événements,toujours plus cru, plus trépignant, plus incongrus, et c'est ce qui m'a principalement fait adorer ce film. Malgré l'aspect dénonciateur d'une société baigné et habitué à la violence, le film se termine en note positive, après nous avoir exposé le pire de la cruauté humaine et jusqu’où la soif de vengeance peut nous mener en tant qu'animal refoulé. Je regrette qu'il n'ai rien reçu comme prix, mais il était peut être trop satirique aux yeux du jury de cette année.