« Dis moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es »… j’espère, pour Guillaume Canet que ce proverbe ne s’applique pas aux personnages de son film, dont il n’a de cesse de dire qu’ils sont inspirés de proches ou de situations vécues ! Si tel est la cas il est à plaindre ! Cette longue itinérance d’enfants gâtés est pour le moins insupportable ! Dès la seconde scène (après l’envolée de Dujardin) un sentiment de malaise s’immisce… Ca traîne en longueur… Canet semble vouloir combler le vide en étirant au maximum le jeu des acteurs en grimaces, prostrations et autres simagrées !
Et le film s’installe ainsi en juxtaposant des scènes oscillant poussivement entre potacheries et autres moments d’émotion d’une platitude et bourrés de clichés. 2h34 de ce régime sans sel aucun. Entre soap opéra et autres comédies franchouillarde on pensait déjà avoir fait le tour. Canet nous en offre une belle compilation. Quant aux acteurs, «la fameuse « bande de copains », à part Magimel, ils ne sont jamais crédibles, mais risibles la plupart du temps. Au paroxysme de cet état, Marion Cotillard qui à un moment doit pleurer. Elle va puiser son jeu dans un vieux reste de « La Môme », mais visiblement en a perdu toute saveur ! Pas objectif ? Oui je l’avoue… Mais mon ressentiment est à la hauteur de la piètre qualité de ce film chorale. Ce ne sont pas des petits mouchoirs dont il faut parler mais tout bonnement de torchons ! Bon comme je serai le seul à ne pas aimer… je fais amende honorable.
Oubliez ce que je viens d’écrire. C’est méchant, facile mais j’avoue ça m’a fait un bien fou !