Incroyable comme certains manquent de clairvoyance ! Mais quel est l'incompétent qui s'est dit, en voyant les rushs de ce film, que le studio tenait là son blockbuster estival ? Il est vrai que le space opera de George Lucas (l'autre production maison de la Fox cet été-là) ne laissait aucunement présager le déferlement qui allait suivre mais de là à lui préférer cet immense nanar, il faut vraiment être aveugle !

Tiré d'un bouquin qui est peut-être très sympathique pour ce que j'en sais, "Les survivants de la fin du monde" est un énième film catastrophe comme il en pleuvait à l'époque, mettant en scène les conséquences d'une guerre atomique. A nous de suivre les errances d'une poignée de survivants dans lesquels nous reconnaîtront Jan Michael Vincent, George Peppard et un tout jeune Jackie Earl Haley.

Tourné principalement dans d'immenses étendues désertiques (bah oui c'est la fin du monde), le film de Jack Smight est au final d'un ennui mortel, étant donné qu'il ne se passe quasiment rien à l'écran, excepté le temps de deux séquences d'anthologies donnant son statut de nanar atomique à ce qui ne serait sinon qu'une bouse sans intérêt.

Nous avons donc droit à une attaque de cafards carnivores (si si), plutôt impressionante de prime abord mais qui remet sacrément en doute la faculté de survie des personnages, vue la lenteur d'asseillants pas plus gros qu'une main de nourrisson (et je parle d'un tout petit bébé, hein, pas de votre serviteur qui était un véritable éléphanteau à la naissance. mais je m'égare.) et surtout, surtout, d'une séquence magistrale mettant rien de moins en scène que des... scorpions géants ! Grandiose ! Immense !! Superbe !!! me direz-vous. Sauf qu'en fait non, les "magiciens" des effets optiques n'ayant rien trouvé de mieux que d'employer de vrais scorpions (donc pas géants, parce que c'est quand même charette à trouver), grossis et incrustés dans l'image afin de paraître gigantesques face à Supercopter qui fait mumuse avec sa moto (et pendant tout le film soit dit en passant). Sauf que l'effet est complètement foiré, donnant lieux à une séquence tout bonnement hillarante (et comme je suis super sympa, je vous colle le lien vers un extrait de cette merveille: http://www.youtube.com/watch?v=KZSqvQDQ4IQ).
Gand-Alf
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 1977.

Créée

le 28 déc. 2012

Critique lue 581 fois

9 j'aime

1 commentaire

Gand-Alf

Écrit par

Critique lue 581 fois

9
1

D'autres avis sur Les Survivants de la fin du monde

Les Survivants de la fin du monde
AMCHI
5

Raté mais sympa à mater

En voyant ce film de nos jours, il est étrange de se dire qu'à l'époque la Fox avait misé sur ce film plutôt que sur Starwars, Les Survivants de la Fin du Monde a eu le double du budget que reçu...

le 1 juin 2013

7 j'aime

3

Les Survivants de la fin du monde
RENGER
1

Cette grosse production ressemble à une Série B fadasse, véritable naufrage industriel.

La troisième Guerre Mondiale a détruit la Terre dans sa quasi-totalité. De rares survivants tentent de subsister cachés dans des abris de fortune. Quelques membres de la base militaire de l’US Air...

le 31 mars 2021

1 j'aime

3

Les Survivants de la fin du monde
estonius
3

Ce film catastrophe est … une catastrophe

Ce film catastrophe est … une catastrophe. Nous avons là une espèce de road-movie post atomique, avec des sales bêtes, une femme en détresse à Las Végas (Dominique Sanda), un môme tête à claques, des...

le 2 nov. 2019

1 j'aime

Du même critique

Gravity
Gand-Alf
9

Enter the void.

On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...

le 27 oct. 2013

268 j'aime

36

Interstellar
Gand-Alf
9

Demande à la poussière.

Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...

le 16 nov. 2014

250 j'aime

14

Mad Max - Fury Road
Gand-Alf
10

De bruit et de fureur.

Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...

le 17 mai 2015

209 j'aime

20