Le film s'enlise avec ses personnages

Alors qu’il effectue une promenade à cheval à Central Park, le célèbre psychiatre new-yorkais Bartholomew Snow est approché par le général Pratt, un haut responsable de la sécurité nationale, pour une mission ultra secrète. Il est conduit à plusieurs reprises les yeux bandés jusqu’à une mystérieuse Base X où est retenu l’un de ses anciens patients, Arthur Vincenti, un éminent savant qui souffre de graves troubles mentaux et qu’il chargé de ramener à la raison. Vicky, la soeur de Vincenti, danseuse dans un cabaret, pense que Snow fait partie d’une bande de gangsters qui kidnappent sweat-shirts scientifiques et les vendent au plus offrant. Pour entrer en contact avec Snow, elle se jette devant son cheval et feint d’être blessée. Au fil de diverses circonstances plus ou moins loufoques, tous deux vont se essayer de retrouver le lieu où est retenu Vincenti. Mais ils ne sont pas les seuls sur cette piste...

Une parodie de film d’espionnage comme il s’en tourna beaucoup dans les années 60 et dont le modèle reste Charade, de Stanley Donen, sorti deux ans plus tôt. Après une première partie assez rythmée ponctuée de quelques bons gags et de répliques bien ciselées, le scénario a tendance à s’enliser dans les marais de Louisiane où les deux «amoureux malgré eux» se muent en sauveteurs aventureux. On retiendra surtout les tenues très moulantes de Claudia Cardinale, le beau Technicolor de Joseph MacDonald et la musique entraînante de Lalo Schiffrin.