"L'Amérique selon Carpenter !"

À l’aube de l’an 2000, après LE “Big One”, la cité de Los Angeles s’est détachée du reste du continent américain. À la dérive, la ville est devenue un immense ghetto. Une quinzaine d’années plus tard, en 2013, les Etats-Unis se sont dotés d'un gouvernement totalitaire et ultra-puritain (quelle drôle d’idée ?!), qui envoie tous les délinquants et autres déviants du pays à L.A., devenue pour l’occasion l'île la plus dangereuse du monde (petit recyclage du scénar de “New York 1997”). Cuervo Jones (Georges Corraface), anarchiste latino-americain, règne sur ce bout de terre. Avec l'aide de la fille du président (au doux prénom d’Utopia) qui s'est ralliée à sa cause pour faire chier son daron, il pourra neutraliser les sources d'énergie artificielles de la planète. Pour se faire, la gentille fifille à son papounet lui a fourni la boîte de Pandore, un interrupteur pouvant créer le black-out ultime. Mais attention, car Snake Plissken est de retour et il n’est pas content ! Comme on ne change pas une équipe qui gagne, John Carpenter est à nouveau derrière la caméra pour donner vie une fois de plus au corsaire anarchiste et irrévérencieux toujours incarné par l’indétrônable Kurt Russell. Snake rempile pour une mission bis, au cœur d’un L.A. à la patine post-apo du meilleur effet. Après une retraite de 15 ans, le cavalier de l’apocalypse retrouve enfin la rue, accompagné par un casting affolant (Peter Fonda, Pam Grier, Michelle Forbes, Georges Corraface, Steve Buscemi, et plein d’autres...). Une fois de plus “Big John” en profite pour démystifier l’Amérique grâce à une galerie de personnages aussi barrés les uns que les autres (mention spéciale à Bruce Campbell, en chirurgien, exerçant à Beverly Hills). Une joyeuse brochette de barjos qui au sein d’une véritable BD live tendent de concert leurs majeurs à la face de l’establishment !!