Sexe et statanisme

Les bédéphiles de plus de 50 ans se souviennent peut-être des aventures de "Paul Foran" qui paraissaient dans Spirou et qui était signées Gil au scénario.
Mais peu savent que derrière ce pseudonyme se cachait un certain José Ramon Larraz qui connaîtra une carrière prolifique dans le domaine du cinéma d'exploitation espagnol des seventies.
Celui-ci n'est certes pas le plus connu ni le plus talentueux de sa génération mais certains de ces films ont connu une petite notoriété (Vampyres) dans le monde du fantastique et de l'exploitation.

Black Candles est avant tout un film érotique, avec des scènes dénudées toutes les 10 minutes, très tirées en longueur. Le scénario nous présente une secte de satanistes ruraux qui prennent pour cible une fille dont le mari a rejoint les conspirateurs. Déjà vu mille fois sous toutes ses variantes, ce fond ne servira que de prétexte à dénuder une multitude de femmes et à les soumettre à divers pratiques (sodomie, saphisme, fétichisme, zoophilie). Dans ce genre d'histoire, il vaut toujours mieux tenter de créer un climat paranoïaque qui convient très bien au sujet. Mais ici, il n'y a aucune surprise, on nous présente directement les satanistes et leur projet. Donc, il n'y a plus aucun intérêt à suivre le film. Sauf, pour l'amateur de scènes érotiques vintages. Bof bof...