Divertissant

Il ne faut pas attendre de grandes choses de ce petit film. On passe un bon moment, tout au plus, devant Lou et l'île aux sirènes. Rien dans les thèmes évoqués, aux graphismes, en passant par les personnages ne révolutionne quoi que ce soit.

Ce long-métrage s'inspire des vieux mythes liant les sirènes à la musique, on peut l'envisager comme une sorte de réécriture moderne. Et, rappelle aussi fortement Ponyo sur la falaise dans le design et l'évolution de Lou (développement/régression des jambes). On évolue ainsi en terrain connu.

Les personnages n'apportent, eux non plus, pas grand chose de neuf. Le perso principal se calque sur les clichés de l'ado renfermé, brillant et intrépide. La gamine est capricieuse tandis que son acolyte incarne le pote de classe idiot. Le trio n'est vraiment pas séduisant et agaçant par moment.

La seule originalité du truc réside dans sa direction artistique des plus exotiques. Très déstabilisante parce que c'est assez moche et criard. Mais, j'ai quand même réussi à y adhérer. Et, au final, c'est cet entremêlement de couleurs et de formes presque psychédélique qui m'a le plus plu là-dedans. La seule chose qui m'a tenue impliquée dans le schmiblick jusqu'au bout. Sinon, c'est un peu longuet et répétitif, très niais et banal.