Même si on restera peut-être quelque peu dubitatif sur la pertinence du propos sous-jacent à ce "Lust, caution", il faut reconnaître qu’il parvient cependant à capter l’attention tout le long de ses 2h40. C’est qu’Ang Lee, comme à son habitude, emprunte un chemin long et régulier pour nous faire monter progressivement vers l’émotion. On finit donc forcément par être touché par cette histoire ambiguë autour d’un couple de personnages très fouillés auxquels Tony Leung et la belle Tang Wei savent remarquablement donner vie. Au final on pourra dire que "Lust, caution", malgré quelques faiblesses de fond, saura séduire les amoureux de beau cinéma.

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le 18 nov. 2017

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