Mad God
7.1
Mad God

Long-métrage d'animation de Phil Tippett (2021)

Et si après Babel l’humanité avait décidé d’atteindre les profondeurs terrifiantes de l’enfer…
  • Une BO incroyable...

Une capsule contenant un explorateur descend loin très loin dans les profondeurs

  • Un voyage épileptique, au plus plus loin des bas-fonds. Là où aucune règle n’est connue, là où l’inconnue est méconnue. Protéger par des canons, mais rien, il descend encore plus. Traversant des tableaux tous plus étranges. Au final, il atteint son but et pose pied au sol. Il ouvre sa carte pour se guider,

qui d’ailleurs au fur et à mesure de sa quête tombera en ruine.

  • Et là commence un long périple semé de monstre en tout genre, d’œil globuleux et de déchets. Mais rien ne serai arrêté l’appétit de découverte de notre personnage. Malgré les multiples images de mise en garde, il trace son chemin. Autour d’une succession de machine, tout ayant un but précis, et une fin précise. Muni de sa lanterne, chaque coin d’ombre peut cacher celui qui prendra sa vie.

Arriver a un endroit ou des piles de bouquins font office de décor, il y dépose une bombe. Mais avant que celle-ci n’explose, il se fait capturer.

  • Ils ne chercheront pas la richesse, l’ivresse de l’or et des rubis, des colliers et des perles, des pièces et des billets. Encore moins la chaire rouge vif : Le sang. Non, simplement l’être entre la chaire, parmi les entrailles. Puis l’esprit à part de la chaire. Cachant le grand plan de l’humanité. Sonder sous la terre le monde d’en bas. Le monde de feu et de sang. Le terrain de jeu de ces ouvreurs thoracique. Et dans ce souvenir voler, dans ce grand secret nous est montré le monde du milieu.

Un homme observant aux jumelles des militaires ressemblant à la vermarcht. Puis on découvre peu de temps après qu’il s’avère être un prêtre. Et qui, aidé par les trois tisseuses, obtiens une cartographie approximative d’un tartare. Bien plus solide que la première : apprendre de ses erreurs

  • Là sous le regard de mille autres explorateur, cet homme envoie dans une capsule le nouvel arpenteur. Et celui-là aussi descend. Puis arrivé également à destination il prend une autre route cette fois mieux indiquer.

Mais là au loin dans ses verres grossissants, il aperçoit, derrière une vitre, une silhouette, celle d’un visiteur tout comme lui.

  • Mais qu’importe le savoir inconnu est bien plus important. Il s’enfonce encore plus loin, traversant un cimetière, puis un champ de bataille où mille machines mortelles se baston à coup de gros pétard. Des champignons atomiques par dizaines. Puis un grand puits très profond.
  • L’être de la chair devenant l’essence de ce lieu. L’humain n’est que le consommable de ce berceau imaginaire. Puis que l’enfer réside au plus profond de sa psyché. L’Homme est son géniteur. L’Homme en sera donc son poison : le temps, tout finit par pourrir. Même le plus infâme des endroits...
  • Voilà que se termine ma critique sur ce film OVNI parmi les OVNIS, un grand moment de beauté, d’histoire inspirante sans paroles sans mots. Les plans magnifiques racontent l’histoire dans ‘l’histoire. Et surtout le stop motion est d’une qualité peut égaler. Une longue critique, la plus longue pour l’instant que j’ai pu écrire, simplement parce que se film ma profondément marquée.

Ce plan de fin où le prêtre continue de regarder la capsule descendre veut juste tout dire.

Puis de cette chaire écrasée naquit la poudre divine, ingrédient des monolithes.

ISSIDOR-DUCASSE
10
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le 26 mai 2023

Critique lue 9 fois

Nathan Bouraly

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