La première partie de "Mafioso" laisse présager du meilleur : les préparatifs du départ en vacances, le trajet, les retrouvailles joyeuses et bruyantes avec la grande famille sicilienne qui accueille froidement la nouvelle bru désarçonnée ; tout ceci est enlevé et très drôle.


Puis le film se traîne dans une seconde moitié qui perd en humour et étire inutilement son intrigue de pression mafieuse pour arriver à l'inévitable : une fin bâclée qui donne l'impression que ce long métrage manque son sujet, se termine où il aurait dû commencer, ou au moins arriver bien plus tôt.


Dommage, ça partait pourtant vraiment bien.

AlexandreAgnes
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Festival International du Film de La Rochelle (2016)

Créée

le 8 juil. 2016

Critique lue 443 fois

Alex

Écrit par

Critique lue 443 fois

D'autres avis sur Mafioso

Mafioso
philippequevillart
9

La mamma dice figlio è

A la croisée des chemins d'un cinéma de la chronique campagnarde sicilienne, acidulée emprunte de réalisme et de dérision à la Pietro Germi et du cinéma à connotation politique d'un Francesco Rosi...

le 11 mai 2017

9 j'aime

Mafioso
FrankyFockers
7

Critique de Mafioso par FrankyFockers

Un excellent Lattuada où Sordi, géniallissime, retourne en vacances dans son village natal de Sicile et va peu a peu, presque sans s'en rendre compte tomber dans la mafia ultra influente là-bas, et...

le 22 mai 2023

Mafioso
EowynCwper
7

Spaghetti et quiproquos

Sordi l'employé consciencieux. S'acquittant de ses tâches professionnelles avec un zèle précis, il fait partie d'une industrie qu'il est heureux de servir, même si elle efface son identité propre. Il...

le 31 mars 2021

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

53 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

48 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime