Le titre n’est pas si mal choisi, au final, bien que l’essentiel se passe dans une prison et pas sur le green. Malec est un vrai champion, mais pas exactement celui qu’il imagine, un champion de l’imagination, au sein d’un pénitencier, alors que ses performances au golf sont ma foi assez pathétiques. Le rêve, toujours le rêve, qui aboutit à des situations improbables comme Buster Keaton et Edward Cline savent les inventer et les réaliser. J’aime bien la scène où Malec joue dans l’eau, ou quand le pendu joue à l’élastique ! Tout ça n’est qu’un jeu !


Il y a donc là de nombreux gags. Mais aussi une dimension chorégraphique intéressante. Mais malgré cela, le procédé, répétitif, est un peu lassant, malgré le rythme imposé. Je me suis amusé, par moments, mais j’ai aussi langui. J’attends peut-être trop de ce genre de film, alors qu’il faudrait se contenter de ce qu’il apporte, et qui n’est pas rien. A voir pour les amateurs du genre.

socrate

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