Allez savoir pourquoi, avec mon pote Steeve on s'était mis en tête que ce bouquin adapté en film nous apporterait une forme des plus complètes de bien-être intérieur, comme une thérapie bouddhiste sur grand écran. Loin de nous révéler le secret du bonheur universel, du sens de la vie après la mort, ou de l'existence de Dieu, "Eat, Pray, Love" nous raconte juste la crise de quarantaine d'une américaine ordinaire.

Comprendre : qui a le sentiment que la vie prend un sens alors qu'elle mange des spaghettis en pleine coeur de Rome.

L'histoire est terriblement chiante, on suit d'un oeil intrigué les déambulations pseudo-ésotériques de cette nana qui a vraiment l'impression d'aller au plus profond d'elle-même parce qu'elle va faire un tour en Inde, touche un éléphant, et discute avec un petit vieux délirant qui rigole tout seul.

En plus, c'est une cougar qui essaie de se choper des petits jeunes à peine majeurs : c'est dire la qualité de l'introspection.

Pour résumer, c'est un film trèèès long de 2h25 pendant lequel il ne se passe rien, on a l'impression qu'une presque-vieille américaine écrit du Paolo Coelho parce qu'elle voyage en Italie puis en Inde, qu'elle se tape des mecs, et qu'elle bouffe à longueur de temps. En gros, qu'elle fait sa crise d'ado. Et ceux qui les côtoient savent que, une ado américaine en crise, c'est terriblement ennuyeux.
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le 7 août 2011

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Brice B

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