Dès la séquence d'ouverture avec la gamine, je me suis demandé s'il était bien nécessaire que je m'inflige une torture pareille.
Pas à cause de cette violence visuelle particulièrement inutile et répétitive. (cf. par exemple la scène de tabassage de la minette attachée, par une sorte de brute de 120 kgs)
Non, ici c'est bien tout ce qui amène à cette violence sourde, et ce qui en découle qui m'afflige particulièrement.
Parce-qu'en plus de n'être qu'une succession de séquences sales et brutales, et/ou atrocement jouées (cette scène ovni du petit déjeuner familial plus mal interprêtée qu'une pub l'ami Ricoré - peut-être la pire du cinéma contemporain),
ou encore de mettre en scène la schizophrénie de façon totalement vulgaire et ridicule, le film s'achève sur un twist pathétique impliquant une sorte de secte, de vieux riches
à la recherche de la transe ultime. Celle qu'on atteint aux confins de la douleur.
WTF ?!!!... tout ça pour ça ?!
Tout est parfaitement ridicule, décousu, épouvantablement interprété (je l'ai déjà dit ?)... bref, totalement dispensable.
Que ce soit bien clair, je n'ai rien contre les scènes particulièrement violentes ou dérangeantes (Funny Games par exemple), mais là tout prête à rire, si tant est qu'on ai su résister à l'ennui profond engendré par ce calvaire cinématographique.
En clair, c'est aussi débile qu'Hostel, le second degré salvateur en moins.