Du coup, ça m'a donné envie de voir cet autre drame avec Fernandel, dont le sujet est encore plus lourd puisqu'il s'agit de l'euthanasie. Devant sa femme malade d'un cancer incurable, Fernandel décide d'abréger ses souffrances. Le film parle surtout du rapport avec ses deux frères, deux notables bien odieux, qui décident de le faire passer pour fou pour l'envoyer en asile plutôt qu'en prison, afin d'éviter le scandale. Le film traite plutôt de ces rapports familiaux que de la question de l'euthanasie qui est posée en ouverture mais pas vraiment traitée. C'est touchant, encore une fois Fernandel est très bon, mais un peu ampoulé et beaucoup moins moderne que le Verneuil évoqué plus haut. Le film est surtout pertinent quand il dresse un portrait au vitriol de cette bourgeoisie rance prête à tout pour sauver les apparences.