Michael
6.8
Michael

Film de Carl Theodor Dreyer (1924)

Bisbilles agaçantes entre deux amants chronophiles une fois qu’ils… ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants.

Un film qui peut, certes, trouver toute sa place dans la filmographie de Dreyer dans une optique autheuriste*, mais comme je préfère juger les œuvres indépendamment les unes des autres, je me fous totalement de la cohérence d’ensemble du discours supposé d’un “auteur” ou de ses obstinations.

Certes, on pourra re-trouver dans ce Mikaël l’intérêt de Dreyer pour la question de l’intolérance et de la lutte des conventions (selon Jean Douchet) ; le problème, c’est que je n’ai pas du tout vu ce film-là. Je peux croire, et même m’émouvoir, dans Mort à Venise, devant les amours contrariées d’un vieux bonhomme pour un adolescent, ça reste, encore, assez innocent, et Visconti fait tout pour qu’on y croit, parce que c’est cet amour qu’il met en scène, aussi on peut y adhérer.

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le 30 oct. 2023

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