A la mort de leur père, quatre frères et soeurs se retrouvent orphelins. Ils vont devoir se séparer pour survivre. A l'instar d'un Nagisa Oshima, Imamura témoigne de la crise économique des années 50, ici dans une ville minière où vit une communauté coréenne. Les temps sont durs entre les épidémies, le manque de travail et la faim. Le film est parfois difficile à suivre à cause d'une ligne narrative confuse mais il en ressort une énergie constante et l'espoir que l'avenir sera meilleur. Une oeuvre mineure du futur double palmé de Cannes mais symbolique de son travail centré sur l'humain et le social.