Ancien journaliste Monsieur St Ives a bifurqué vers la vraie littérature puisqu'il est maintenant écrivain. Seulement il peine à écrire et comme ce métier n’est pas suffisant pour vivre, l'homme doit remplir de temps à autre certaines missions. Dans le cas présent, il est chargé par son avocat de récupérer des documents subtilisés chez un riche homme d'affaires. Avocat qui n’apparaîtra qu'une seule est unique fois, le personnage était pourtant intéressant. Dans la scène d'ouverture dans laquelle on le découvre il passe son temps à surveiller sa voiture et à gueuler contre les jeunes qui s'approchent un peu trop prêt de son carrosse. Il aurait été intéressant est peut-être amusant de le voir pointer le bout de son nez de temps à autre. Si le film ne perd pas trop de temps à mettre Branson en action et si la chose fonctionne dans un premier temps. L'histoire cependant est un peu trop bouillonne. St Ives cherche à récupérer les documents, il est missionné pour faire l'échange de l'argent demandé contre ceux-ci. Maintenant il est dans le flou quant à savoir (d'ailleurs personne ne lui demande quoi que ce soit) qui sont les personnes derrière tout ça. Et nous aussi, bon c'est normal penserez-vous. Oui, mais non! La route de St Ives croise tout un tas de personnes il mène son enquête afin de remonter la piste. Seulement on a l'impression qu'il manque des scènes afin de mieux comprendre qui est qui et qui fait quoi. On nous montre trop sommairement les personnages et ça nuit à l'intrigue. La scène de l'ascenseur est bien réalisée, on sent le poids de cet homme dans le vide qui tente de faire comme il peut pour ne pas tomber. Par contre quand Bronson frappe d’un coup de poing un homme à la joue droite. La scène d'après l'homme se place une canette fraichement sortie du frigo contre sa joue afin de soulager la douleur. Seulement il la met sur la gauche et non la droite. Bronson est censé avoir 43 ans, il en a 55 lors du tournage. Les 43 sont carrément difficile à faire avaler. Il a plus la tête de monsieur patate que celle du tombeur auquel on veut nous faire croire.
En regardant l'aventure de ce monsieur St Ives le film donne plus l'impression d’assister à un épisode d’une série des années 70 qu'à un film.