Film Instagram, obviously
C'est avec cette toute petite pépite multicolore de Moonrise Kingdom que je découvre enfin pour la première fois l'univers de Wes Anderson.
Une fois de plus, un réalisateur à l’imagination bien définie et des mêmes acteurs récurrents. Soit, cette manie retrouvée un peu partout ne me dérange pas forcément. Que l'on laisse à Almodovar Antonio Banderas et Pénélope Cruz et à Anderson, Bill Murray et Edward Norton.
Moonrise Kingdom est agréable à regarder, cependant, en souvenir de tout l'enthousiasme bien enflammé avec lequel les gens avaient autant parlé de ce film, au moment de sa sortie en 2012, certains le déclarant comme le film de l'année, je dois dire que je ne partage pas vraiment ce sentiment général.
MK est le bon film que tu mates tranquillement posé dans ton plaid le dimanche soir sur FR2, histoire d'aller dormir l'esprit plein de couleurs vives et autres filtres jaunes à 22h passé, avant d'affronter les vapeurs du lundi matin.
Le scénario est un tantinet attendrissant ; il y a des gosses qui s'aiment, vraisemblablement dotés de cette fameuse intelligence flippante peu commune pour des gamins de 12 ans. Des adultes encore plus paumés que les enfants, des scouts, beaucoup.
Ceci dit, ça ne défonce pas non plus la baraque.
Toutes les chances sont misées sur les images - certes très belles et apaisantes - , sans véritable exploitation du scénario.
Dommage, même si ça vaut tout de même le plateau repas.