Le fait d'accepter de voir des monstres géants s'affronter n'autorise pas tout. L'indigence de cette suite le prouve : en matière de ridicule, il est toujours possible de repousser les limites. Tout aussi opportuniste que les méchants entrepreneurs véreux qu'il entend dénoncer, ce métrage ôte sa couronne au roi des monstres.
Pour le spectateur de 2016, le message écologiste et anti-nucléaire (redite totale et bien lourde du premier épisode) n'est pas sans évoquer la catastrophe Fukushima mais c'est bien tout. Pour le reste, on se contentera de visionner ce volet de la saga Godzilla et de sourire.
La sourde menace du film originel est oubliée, place au grand n'importe quoi scénaristique. Les personnages s'agitent et essaient tant bien que mal de croire à une histoire ridicule pendant qu'un papillon géant tente de sauver son œuf en combattant un dinosaure décidément très maladroit. Le tout s'achève dans une "faciale" d'anthologie qui ferait presque oublier reste. Bukkake pour tout le monde !