Un truc à vendre
Voilà un mythique danceur, un renommé chorégraphe. Allez-y voir. Bon, maintenant : à quoi peut bien servir ce docu (documentariquement très très médiocre) en forme d'auto biographie très complaisante...
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le 12 juin 2016
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Je n'avais jamais entendu parler du chorégraphe Ohad Naharin avant d'aller voir ce film, et je suppose que je ne suis pas le seul.
Ma surprise de découvrir une danse magnifique et inspirée fut donc totale.
Le film est assez bien fait, bien que très classique dans sa forme (une alternance d'interviews, d'images d'archives, de scènes privées plus ou moins volées, d'astuces de montage). Son intérêt n'est donc pas à proprement cinématographique, mais surtout ... chorégraphique.
Des premières pirouettes dans le jardin familial à la consécration en Israel, en passant par la riche expérience new-yorkaise (où l'on croise avec plaisir Alvin Ailey et Maurice Béjart), on vit de très près l'évolution d'un danseur/chorégraphe incroyablement charismatique. C'est, en dehors des extraits de chorégraphies, l'aspect le plus intéressant du film : comment la vision d'un homme peut fédérer un groupe, et entraîner chacun de ses membres à se dépasser lui-même.
Si on évacue donc les forces et faiblesses du film proprement dit, reste une série d'images absolument fascinantes : danseurs en demi-cercles sur des chaises, tombant à l'arrière plan, se propulsant comme des animaux mythologiques, avançant en ligne comme une armée d'anges ou se palpant comme des extra-terrestres.
Une danse incisive, incroyablement variée et spectaculaire. Il suffit de regarder les 25 premières de ce spectacle (Deca Dance) pour ce rendre compte de la déflagration sensuelle que procure l'art d'Ohad Naharin. Une découverte étourdissante.
Créée
le 10 juin 2016
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