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Une claque
Polar brut par excellence. La mise en scène et le montage sont incroyables de nervosité et de puissance. La filiation avec le Friedkin de French Connection est évidente et magnifiquement tenue:...
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le 18 avr. 2013
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2
Narc par Stanleywhite
Joe Carnahan signe au début des années 2000 ce petit polar nerveux qui, entre affaires de drogue et corruption, flirte avec l’imagerie crade et en immersion d’œuvres emblématiques des seventies telles que « French Connection » ou « Serpico ».
Pour cela, le réalisateur a choisi l’utilisation d’une caméra très mobile, une lumière saturée, une image aux arrière-plans limite flous, des découpages en split-screen et un Détroit underground des années 90
Ray Liotta apparaît massif et trouble, à l’image du Denzel Washington de « Training Day ». Face à lui, le trop rare Jason Patrick est parfaitement crédible en flic jusqu’au-boutiste trouvant dans cette enquête une forme de rédemption.
La surprise formelle de la réalisation est moins évidente 15 ans après sa sortie ( quelques effets apparaissent déjà datés, ayant été vus et revus dans des séries des années 2000 ou dans les films de Paul Greengrass) mais Joe Carnahan a su instaurer une tension suffisante pour nous tenir en haleine jusqu’à un dénouement radical et surprenant.
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le 1 mai 2018
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