Quand on te précise que c'est un film tourné en plan séquence et temps réel, ça fait envie forcément. Ce que je ne savais pas c'est que le film se déroule à 80% dans une voiture...


Alors oui, la voiture roule, ce qui demande un déploiement technique conséquent, n'empêche que la prise de risque est vachement amoindrie avec un tel scénario où le plus gros se passe au téléphone : conflits et résolutions. Heureusement, quelques bouffées d'air, de temps en temps on sort du véhicule, le personnage s'adresse directement à quelqu'un d'autre, il se passe quelque chose : c'est salvateur. Mais le reste du temps, il faut bien le dir,e on s'en branle le poupinon de ce qui est raconté, l'intrigue aurait pu être toute autre sans rien changer à quoi que ce soit, de même qu'on aurait pu couper le film de sa moitié sans gêner la compréhension de quoi que ce soit ou au contraire rajouter 10, 20 ou 30 coups de fil en plus... Les personnages ne sont pas très caractérisés et leur exploitation est forcément faible au vu du dispositif.


La mise en scène est lassante, c'est à peine si la caméra bouge une fois le véhicule en marche, forcément il est seul en voiture... quand le véhicule s'arrête, le smouvements sont un peu plus variés, ça fait du bien, mais ça reste assez convenu la plupart du temps. L'acteur est ennuyeux, forcément le scénario ne lui permet pas d etester quoi que ce soit, il doit juste bouder tout du long, froncer des sourcils, et de temps en temps, lors des sorties, il pourra amener quelques autres émotions.


Bref, pas terrible ce film. Je ne doute pas que ça ait été compliqué d'agencer tout ce trajet, mais au final, on s'en fout complètement. Ce film aurait pu être un podcast en fait, ça m'a fait penser à ces séries podcasts thriller ou de science fiction, genre "Calls" de Timothée Hochet.

Fatpooper
3
Écrit par

Créée

le 16 sept. 2022

Critique lue 161 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 161 fois

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

104 j'aime

55