Jamais sans ma caméra

Après "Get out" et "Us" Peele nous livre ce fameux "bah non" qui prends une autre direction, car après avoir parlé de la société et la politique américaine, Peele s'attaque à des concepts plus précis: le divertissement et la recherche de succès / de la célébrité. Pour cela, nous avons une pléthore de personnages servant chacun un propos du réalisateur:

Tout d'abord, on a Emerald qui cherche à tout prix la célébrité sans se douter du danger qu'il l'attends.
Angel cherche à prouver que ses croyances sont réelles mais ne le fera pas passer au dessus de sa propre vie, contraire au réalisateur de l'impossible qui lui cherche a mériter son surnom connu par tous
Ricky cherche a retrouver sa gloire qu'il avait étant enfant, il en mourra dans l'indifférence général, les journalistes préférant essayer de percer le mystère de la région
Et OJ, resté dans l'ombre de son père, devant reprendre l'affaire familiale et redorer son image finira lui par réussir de devenir le meilleur dresseur

Peut être que je suis passé à côté du sujet mais c'est ce que j'en conclus a chaud.

Le film est divisé en chapitre prenant le nom de l'animal qui sera présent durant. De ce que j'en ai compris les animaux servent de methaphore ou de concept personnifié.

Le film a une photographie de folie, une mise en scène grandiose, des acteur-rices excellents et totalement impliqué et un scénario .. déjà vu et un peu longuet sur les 45 premières minutes, cependant ça vaut le coup de s'accrocher.

En bref Nope est un bon film mais je lui préfère ses grand frères plus vif et percutant, tandis que Nope peut vite vous rendre confus dans les messages qu'il veut faire passer ce qui ne l'empêche pas de faire mouche dans les points cité au dessus