Flint est un super-espion américain qui mange 007 au petit-déjeuner, à midi Jason Bourne, accomplit tous les "Chuck Norris Facts" dans la foulée tout en prenant le temps d'honorer ses 4 concubines. Cette comédie se moque des films d'espionnage contemporains, ce n'est pas une parodie qui reprend des scènes cultes d'autres oeuvres, elle pousse juste plus loin l'incongruité des gadgets, les aptitudes du héros et les activités des vilains (l'organisation Galaxy à la capacité de dérégler le climat !). Il y a aussi une moquerie au niveau esthétique avec ces décors et costumes psychédelico-futuriste très à la mode en ces années 66/67. Mais le rythme est paresseux et l'intrigue à finalement du mal à passionner et la réalisation de Daniel Mann est sans gloire, pas de recherche ou d'audace à découvrir de ce côté. Pour l'anecdote écouter bien la sonnerie du téléphone présidentiel, il vous rappellera Austin Powers.