Once Upon a Time... in Hollywood par Joro Andrianasolo

A la lecture de ce qui s'est dit dans partout sur internet, j'ai retenu que le film divise.
Je comprends les retours très critiques des uns autant que l'enthousiasme débordant des autres.
Il est indiscutablement différent de toute la filmo à Tarantino car ses 60, voire ses 90 premières minutes sont laborieuses.


Je fais partie de ceux qui ont lutté contre leur sommeil pendant toute cette partie-là, ne me réveillant que durant des bribes de dialogues, très bavards comme souvent chez lui.


Ce qui m'empêche de le trouver à jeter, c'est la tension que le cinéaste sait toujours si bien installer. Cette visite au ranch, en est, à elle seule représentative. On ne la voit pas venir, mais elle captive inévitablement le spectateur et fait mine d'instaurer une certaine rupture de ton plutôt agréable. En réalité, il n'en sera rien, et il faudra attendre un peu plus loin dans le récit pour enfin satisfaire nos envies de violence.


C'est bien dans sa dernière demi-heure que OATIH renoue avec la brutalité hystérique que beaucoup apprécient chez Tarantino. Bien sûr, comme à chaque fois qu'il se base sur des faits réels, il ne se prive pas de réécrire les événements.


Le film fournit un gros travail de reconstitution et rend hommage à une certaine époque de l'histoire du cinéma et d'Hollywood. Je salue la démarche, mais de la même manière qu'avec Hugo Cabret de Scorsese, c'est un détail qui m'indiffère.


Je trouve aussi dommage que plusieurs acteurs talentueux ne soient finalement là que pour jouer des quasi-figurants (Pacino, Hirsch, Fanning, Dern ...). Le vrai centre du récit c'est bien la bromance Rick/Cliff. Tous les autres, aussi belles soient leurs interventions, sont gadget.


Pas mal, mais pas pour tout le monde et encore moins pour tous les habitués de Tarantino.

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