Sans Bahia

Dans un quartier de la ville de Salvador, dans l'état brésilien de Bahia vivent plusieurs personnes marginalisées, et où va arriver une jeune femme prostituée du nom de Otalia, qui va mettre de l'animation parmi cette population soudée, mais menacée d'expulsion par la police locale.

Le nom de Marcel Camus est sans doute méconnu aujourd'hui, mais il avait eu une Palme d'Or pour Orfeu Negro, qui se déroulait au Brésil. Il est tombé amoureux de ce pays, au point d'en avoir épousé une des actrices de son film, et plus de quinze ans plus tard, après des films commerciaux plus oubliables comme Le mur de l'Atlantique, il revient au pays pour y tourner un drame qui se passe avec cette jeune prostituée, Otalia, incarnée par Mira Fonseca.

Bien que le film soit une production en majorité brésilienne, j'ai surtout pensé au cinéma Bollywoodien tant ça pète de couleurs, car s'il y a bien une chose que font les gens malgré les soucis, c'est de danser, et ça n'arrête pas ici, car une des scènes va se dérouler en plein carnaval.

Le métier qu'effectue Otalia ne donne lieu à aucune scène sordide, c'est presque joyeux, mais malgré ça, il y a un côté presque documentaire que j'ai trouvé ennuyeux à la longue tant il s'y passe très peu de choses, jusqu'à une conclusion assez réussie, où là aussi, la danse y joue un rôle primordial.