Oui, c'est bien raté

D'entrée de jeu lorsque le film est arrivé dans les recommandations Netflix, l'homophonie avec le Oh Dja Dja d'Aya Nakamura aurait du mettre la puce à l'oreille. Un bon vieux "fuyez pauvres fous" des familles.

Néanmoins, bloqué dans une intense session de triage, le film fut mis en fond. Et j'ai bien fait de ne pas y accorder plus qu'une oreille distraite.

En gros, deux copines dont l'une disparait, et l'autre qui enquête avec ses copains. Sur un film d'une heure trente, les 2/3 ou il ne se passe absolument rien. Mais vraiment rien, une enquête adolescente plus proche d'un Chair de poule que d'un Stranger Things. Puis arrivent les 20 dernières minutes ou le réalisateur s'est visiblement rappelé qu'il fallait caler au moins deux trois scènes pour rappeler que c'était quand même vendu comme un film d'horreur.

Du coup, à défaut d'idée, le film torche l'histoire dans son dernier quart, en nous infligeant l'ensemble des poncifs et twists prévisibles que l'on a pu trouver dans les films du genre dans la décennie précédente. Bien entendu, sans inventivité, donc également sans talent, donc toutes ces scènes sont globalement mal faites, mal filmées et aucun jump scare ne se révèle efficace.

Un vrai film de remplissage comme il en sort chaque année. Dommage qu'il ne se soit pas cantonné à sa place de direct-to-dvd.