Critique de Parfum d'absinthe par F P
J'ai pas été emballé. L'imagerie est très belle par contre.
Par
le 4 févr. 2021
L’action se déroule durant l'été 1927. Il s'ouvre sur l'interrogatoire de Paul Krantz (Daniel Brühl), un étudiant âgé de 18 ans, qui était présent lorsque son ami Günther Scheller (August Diehl) a assassiné Hans Stephan (Thure Lindhardt), un autre de leurs amis, puis s’est ensuite suicidé sans que Paul n’intervienne pour l’en empêcher. Le film se déroule sous la forme d’un flash-back où l’on découvre, à travers les yeux de Paul, le processus qui a conduit à cette fin tragique.
Paul, issu d’un milieu d’ouvriers, a été accepté dans la prestigieuse école de Mariendorf, où son seul ami est Günther, un fils de famille fantasque et autodestructeur. Un été, Paul est invité à passer le week-end dans la maison de campagne des parents de Günther, absents pour voyage d'affaires. Arrivés dans la maison, Paul fait la connaissance d’Hilde (Anna Maria Mühe), la sœur de Günther, qui, malgré ses 16 ans, mène une vie libre en compagnie de son amie Elli (Jana Pallaske), beaucoup plus réservée qu’elle. À l'occasion d'une soirée organisé par Günther, un étrange manège prend forme avec pour centre de gravité Hilde : une imbrication de triangles amoureux incluant Günther, Paul, un ancien amant de Günther du nom de Hans Stephan (Thure Lindhardt), 19 ans, et Elli, une amie de Hilde.
De retour à Berlin, Paul et Günther font un étrange pacte : ils se suicideront au moment où ils auront atteint le bonheur. Mais, lorsqu’ils arrivent dans l’appartement familial des Scheller, Günther découvre que sa sœur a passé la nuit dans les bras de son ancien amant, Hans, et pris d’une rage accentuée par l’abus d’absinthe et le manque de sommeil, le tue puis se suicide. Paul assiste à la scène sans intervenir.
Mon opinion sur ce film
J’ai vu ce film par le plus grand des hasards car figurait au générique Daniel Brühl, un acteur que j’apprécie beaucoup depuis que je l’ai découvert dans Les dames de Cornouailles. Le film avait par ailleurs concouru lors de festivals réputés et obtenu un grand nombre de récompenses internationales (Ours d'Or, Sundance, etc). Ce film aurait pu être tourné de nos jours tant il nous présente le spectacle d’une jeunesse désœuvrée, animée par ses désirs, en recherche d’absolu, fascinée par la mort et l’autodestruction. Bref, un sujet déjà si abondamment traité par le cinéma qu’il en devient lassant. La mise en scène est plate et sans relief et la fin téléphonée. Bref, rien de bien nouveau et en tout cas pas ma tasse de thé. Je dois cependant saluer la prestation hallucinée d’August Diehl, que je ne connaissais pas ainsi que celle de la jeune actrice Anna Maria Mühe, qui joue le rôle d’Hilde, la sœur de Günther. Quant à Daniel Brühl, si son jeu d’acteur ne m’a pas déçu (il est dans son rôle), il a prouvé depuis qu’il pouvait incarner – heureusement pour lui ! - de bien meilleurs personnages que celui-là.
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Créée
le 26 oct. 2016
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