Paris, je t'aime par Tybalt
A 3 exceptions près (et encore) gadget couteux et totalement dispensable, avec un scénario vraisemblablement écrit par Delanoé...
C'est des tranches de vies sans aucun intérêt pour ma part, c'est beaucoup trop court pour qu'on s'attache aux personnages, et puis surtout c'est tellement dans un Paris fantasmé et détaché des réalités que y'a une fort couche d'artificialité qui se dépose là dessus et qui a achevé de me faire sortir du film.
Sans compter l'abus de tête ultra connues, des mises en scènes ou scénarios bourrés de clichés à en pleurer, une interprétation pas toujours très bonne.
Au final plus que quelque chose de terminé j'ai vraiment eu l'impression de voir des intentions de cinéma, des lignes directrices à peine déployées et jamais creusées, dans un décor artificiel de carton pâte. Quelque chose entre la pub pour assurances digne des années 80 et ces spots insupportables de 'Paris fait son cinéma'. J'ai bien compris que ça voulait être gracieux et stylé hein mais bon le problème c'est que c'est la plupart du temps effroyablement académique et basique...
Les deux courts métrages trouvant vraiment grâce à mes yeux, ce sont celui du balayeur black, et celui de la touriste américaine et de son monologue, vrai, touchant, et sans aucune esbrouffe. Dans une moindre mesure celui de Tom Tykwer avec Nathalie Portman est pas mal, mais bon sans plus non plus.
Le reste est vraiment dispensable quand il n'est pas tout simplement médiocre : le court avec Juliette Binoche, celui du bar à striptease /faux/vrai théatre avec Fanny Ardant, ce pathétique machin de vampire digital, le ridicule trip marais de Gus Van Sant, et puis ce court avec Maggi Gyllentaal, ceux là sont extrêmement mauvais et j'en oublie.
Brrrref, je suis désolé pour moi ça s'apparente vraiment à un document promotionnel sur un Paris fantasmé, peuplé de gens propres sur eux, sans vraiment de soucis réels, à livrer en stock pour les lecteurs DVD des taxis à touristes partant de Roissy Charles de Gaulle pour rejoindre directement le Ritz sans rien voir de la capitale.