Paris, je t'aime est un film à sketches ou plus précisément une compilation de 18 courts-métrages sous un même sujet et sous de mêmes contraintes. Le sujet est simple, il faut parler de Paris mais aussi de l'amour. Les contraintes sont les suivantes : un court d'environ 5 minutes et réalisé en seulement deux jours. Un court équivaut à un arrondissement de Paris.

Un projet qui peut faire rêver. La ville de Paris illuminée par des réalisateurs reconnus comme Gus Van Sant, les frères Coen, mais surtout par des réalisateurs venu d'ici et d'ailleurs comme Nobuhiro Suwa (Japon), Gurinder Chadha (Grande Bretagne), Vincenzo Natali (Canada) et Tom Tykwer (Allemagne) pour ne citer qu'eux. Un projet qui de plus est accompagné par de grands acteurs tels que Gérard Depardieu, Natalie Portman, Elijah Wood, Steve Buscemi et Willem Daffoe. Que demander de plus ?

Pourtant l’œuvre ne réussi pas à nous emballer dans sa globalité, l'ensemble s'avère inégale. Je m'explique...

D'un côté on a d'excellents courts-métrages, notamment celui des frères Coen, de Sylvain Chomet et de Tom Tykwer. Sans oublier Nobuhiro Suwa, Vincenzo Natali et Christopher Doyle, soit 6 pour un total de 18. Ces court regorgent d'idées, de créativités et donc d’originalité...

Entre l'histoire de vampires semblables aux vieux films du genre, l'anecdote drôle d'un étranger dans le métro de Paris, un homme d'affaires qui se retrouve dans des situations loufoques au quartier Chinois, la rencontre amusante de deux mimes, ou bien le court réalisé en un seul plan séquence... On peut dire que j'ai trouvé mon lot de surprises d'dans. C'est souvent drôle et superbement bien mis en scène.


Pendant que de l'autre côté on a des courts de Gérard Depardieu et Fred Auburtin, Richard LaGravenese, Isabel Croiset, Wes Craven et Bruno Podalydès... qui eux font le stricte minimum. Bon sang que c'est dommage !
On se retrouve avec un ramassis de clichés, de cartes postales, d'idées inintéressantes et d'histoires d'amours tellement banales qui nous donne envie de séjourner aux chiottes... ça manque cruellement d'idées, ils participent au projet juste pour y participer, peut-être que c'était une "opportunité" pour eux. Dommage qu'en réalité ils avaient rien à mettre en scène... ça manque d'ambition.

Heureusement que les courts ne durent pas plus de 5 minutes, ça évite que l'ennui s'installe. Ce qui est un bon point.

Dans l'ensemble je suis satisfait et je ne regrette aucunement de l'avoir vu. Il y a de bonnes choses à retenir, de plus j'étais assez curieux de voir comment les réalisateurs étrangers percevaient la France et comment ils pourraient mettre en valeur notre si belle capitale. J'en ressors bien moins déçu que je l'étais avec 7 jours à la Havane.

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