Il y a bien une idée intéressante dans ce film ; cela je ne le renie pas.
Seulement voilà, cette idée – qui tient en une rupture – met vingt minutes à arriver et puis après ça, plus rien.
Déjà vingt minutes pour amener son sujet c’est trop. Pas besoin d’autant de temps pour poser l’idée d’une communauté gouroutisée autour d’un Vincent Cassel qui patine un peu en Anglais.
Et puis surtout, une seule idée c'est trop peu... Car passée cette fameuse vingtième minute, c'est un peu le désert.
Parce qu’en effet, ce que je trouve assez navrant dans ce Partisan c’est toute son incapacité à éviter la prévisibilité, le surplace et la répétition.
Alors certes, il y a dans cette composition des lieux, des visages et des mariages de couleur quelque-chose de plastique, d’élégant, parfois même de racé. Mais à un moment donné il ne faudrait pas oublier que le cinéma n’est pas une expo photo.
Au final Partisan peine à raconter quoi que ce soit de nouveau que ce soit avant ou après cette fameuse vingtième minute. Il déroule un schéma téléphoné qui enchaine les évidences tout en les diluant par des scènes illustratives dont il est difficile de percevoir l’intérêt.
Alors OK, il y avait là une belle idée et un bel univers, mais l’essentiel du cinéma tient surtout dans le mouvement, et c'est dommage que sur cet aspect là, Ariel Kleiman ait été aux abonnés absents.