Toute première réalisation pour le studio allemand Dingo Pictures (grand spécialiste du plagiat éhonté), en coproduction avec un autre studio allemand : Lui.tv).
Si vous avez déjà vu des films produits par Dingo Pictures et si vous pensiez qu’il ne pouvait pas y avoir pire en terme de cinéma d’animation, détrompez-vous. Persée (1992) étant leur premier film, on est clairement dans les prémices de ce qui deviendra leur marque de fabrique. Faire des films sans argent et sans talent, et ce, sans se soucier de l’absence de cohérence et / ou de respect de l’œuvre originale (surtout quand il s’agit de l’adaptation d’une œuvre littéraire).
On jurerait avoir affaire à un film de fin d’étude, tant le résultat s’avère exécrable à bien des niveaux. Les paysages sont ignobles et les personnages sont hideux (mention spéciale à la représentation de la méduse Gorgone). A croire que le film a été réalisé sous Microsoft Paint®.
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Les Aristos (1995) : pompé sur Les Aristochats, Pocahontas (1995), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.
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