matons photos

Alors c'est l'histoire de Robin Williams qui pète un peu les plombs depuis l'homme bicentenaire et sa triste mésaventure en Docteur Je-sais-tout de A.I. Vivre au-delà de son temps l'a mené à la nostalgie jusqu'à s'enliser dans une mélancolie qui le poussera à la démence. Retranché dans les limites de sa solitude intemporelle, l'homme va faire de la photo, compagnie elle aussi intemporelle, sa grande compagne.

Mais Robin aimerait bien une famille idéal. Il va alors cibler un jeune couple bien bourge (il s'emmerde pas, le Robin) et s'insinuer de manière bien perverse au coeur de leur famille.

Evidemment, vu que quand Robin ne sourit pas à tout bout de champ personne ne l'aime, la famille en aura rien à cirer de ce développeur de photos en rab' et ça, même sil offre des jouets aux enfants et qu'il a les mêmes lectures (moisies) que la nana.

Mais Robin se console en redécorant son appart' au moyen des photos de la famille. De plus en plus seul et de plus en plus fou, Robin va, comme souvent auparavant, commencer à péter les plombs. En même temps, on le comprend lorsqu'il se tape le thème du film une scène sur deux ; il y a de quoi devenir cinglé.

Moi, ça me fait plaisir de voir un Robin qui sourit pas ; un Robin inquiétant ; un Robin très détraqué. e me désole de voir qu'on essaie une fois de plus de mettre des explications sur son comportement ; on a décidément du mal à accepter un peu d'absurdité qui n'aurait pu que gonfler le personnage de nouveaux mystères. Mais photo Obsession reste excellent, sous toute prise de vue ; même quand on zoom un peu.