Promotheus : Commando stellaire par Akshell

Par le même réalisateur que le court métrage Batman: Dead End, et avec les mêmes défauts : Puéril, cliché, et sous testostérone.

Avec Hunter Prey on passe de la ruelle sombre surpeuplée à la planète désertique avec dunes de sable façon Tatooine, il ne manque plus que les storm troopers... Oups ils sont là, mais en bien plus colorés, ça pète autant qu'un fond d'écran Windows.

Le début est chiantissime, ça fait film de cosplayeurs se branlant sur les détails de leurs costumes mal peints comme des figurines de plateaux et baragouinant du charabia. Il faut passé la première demi-heure l'histoire commence enfin.

Les centurions ne sont plus qu'un et le premier corps à corps montre que les rôles du chasseur et de la proie sont peut-être plus flous qu'il n'y paraissent. Le scénario en devient même intelligent malgré quelques ficelles assez grosses, donnant enfin de l'intérêt à leur affrontement.

Un bon petit film gâché par le manque de moyens, l'auto-fellation du réalisateur sur ses propres costumes et par la puérilité de l'affrontement qui tourne parfois au concours de bite.