Dédale & hilares
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Je ne suis pas vraiment fan des Tarantino de base, reprochant à ses films leurs longueurs et leur violence gratuite (et je suis bien conscient que les adorateurs dévoués du réalisateur l'aiment justement pour cette ambiance particulière qui fait sa signature). Je n'ai pas adhéré aux 8 Salopards et à Reservoir Dogs. Ce qui ne m'a pas empêché d'accrocher à Django, Inglourious Basterds, ou, plus récemment en sans aucune hésitation, Pulp Fiction.
Le film commence par une scène de bar un peu loufoque, comme on y a souvent droit dans les films du genre des années 80-90. Il m'a fallu un peu de temps pour vraiment plonger dans l'oeuvre, mais l'idée de la fragmenter en 3 histoires qui s'entrecroisent ainsi que certaines scènes mémorables en font un très bon film. On regrette de ne pas voir plus longtemps Uma Thurman plus longtemps à l'écran, ou de ne pas entendre davantage de débats philosophico-religieux ou sexuels entre les deux tueurs Vincent Vega et Jules Winnfield avant de régler un contrat.
Pour tout dire, des scènes inoubliables et épiques, à elles seules, méritent la Palme d'Or décrochée par le film au Festival de Cannes. A savoir:
-Vincent Vega désolé d'être surpris sortant des toilettes de l'appartement de Butch, et se faisant descendre avec sa propre arme (pour les fans du film, sachez qu'il y a une analyse selon laquelle Vega qui revient des WC pour se retrouver dans une situation où la mort plane est un symbole du monde qui tourne mal après qu'on en ait détourné le regard un court instant),
-Butch qui recherche une arme dans la droguerie,
-ou encore tout le passage marquant l'intervention du sauveur génial et inimitable Winston Wolf, dont le charisme va éblouir Jules et Vince, soudain retombés en enfance, même après son départ...
Créée
le 4 janv. 2019
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