Pulse
4.4
Pulse

Film de Jim Sonzero (2006)

Résumé : Un pirate informatique envahit l'ordinateur de Douglas Ziegler en libérant une force mystérieuse. Quand Mattie rend visite à son ami, il refuse le dialogue et se suicide. Mais Mattie reçoit un e-mail du défunt lui réclamant de l'aide, car la bande d’amis découvre que les réseaux internet et téléphoniques sont infestés de créatures.

Histoire : Remake du film japonais Kairo, il suit la tendance des remakes de films d'horreur asiatiques, 2 suites sont sorties en Dvd, Pulse 2 et 3. Kirsten Dust devait avoir le rôle phare, mais elle est rappelée pour Spider-man 2 abandonnant le projet, et Wes Craven qui écrit le scénario devait aussi réaliser le film. La production a voulu abandonner, pensant que le film serait similaire à The Ring. Le film est une adaptation au plus proche de l'original, tandis que le sujet développe notre peur des nouvelles technologies pour nous faire bondir de peur, un pari osé mais maîtrisé par l'équipe. Il existe une version non censurée, pourtant c'est un échec en France et le film est interdit aux moins de 13 ans, alors qu'il deviendra culte en Amérique. Réalisé avec un budget de 20m$, il rapporte 49m$ et est nominé aux Golden awards pour le meilleur film d'horreur.

Équipe : La réalisation de Jim Sorenzo qui arrive des vidéos clips. L'écriture de Kiyoshi Kurosawa adapté par Wes Craven et Ray Wright. La production des frères Weinstein. La musique d'Elia Cmiral connu pour Ronin. Côté casting, Kristen Bell, Ian Somerhalder, Rick Gonzales, Christina Milian.

Avis : Un film étrange et violent qui aborde le thème passionnant des dérives technologiques avec une intrigue intense. Un sujet brillant, original et génial qui est traité de façon remarquable, même si les remakes japonais made in Usa sont souvent mal perçus. Les effets spéciaux sont redoutables, malgré l'utilisation de personnages étudiants, car il possède une ambiance qui rappelle les 1ers films cultes du genre.

Critique : Le générique étrange introduit l'action avec une atmosphère géniale dans un plan intense, et on est captivé par le délire du sujet. Les phénomènes de la scène d'introduction engagent un rythme dynamique redoutable avec des images-chocs sur un style science-fiction plaisant. L'intrigue débute par une transition dans une soirée d'étudiants qui laisse le personnage arriver en entrant dans le sujet, malgré les images assez sombres. Le rythme redevient classique après la partie sombre, car la lumière apparaît enfin avec une action plus intéressante. La montée en puissance des détails propose des dialogues agréables qui effectuent une transition sur le début en accélérant la violence. Le rythme se relance pour maintenir l'angoisse avec des phénomènes troublants, qui font apparaître des éléments captivants.

Le style de Craven enveloppe l'histoire d'une chronologie pertinente aux dialogues efficaces pour approfondir le sujet. Le récit retombe dans l'utilisation des étudiants, en imposant à l'image un effet bleuté aux couleurs intéressantes, tandis que les victimes se succèdent sans explication. Les phénomènes étranges relancent l'action sur l'apparition d'un nouveau personnage, pour dévoiler les premiers indices de l'affaire. La bascule s'effectue pour entrer dans la dimension paranormale en accélérant la violence qui plonge l'histoire à travers un énorme délire. La réalisation sans failles provoque les apparitions de spectres en intensifiant l'intrigue qui s'enfonce dans une violence inouïe.

Les messages malsains vont écarter les âmes sensibles pour dévoiler les explications dans un style limpide qui fait avancer l'investigation au cœur du maléfice. Les événements relancent la terreur sur un acteur français qui joue un rôle absolument déjanté, en conservant un rythme soutenu. Les scènes-chocs s’enchaînent aux bons moments avec peu d'effets, «Ils veulent ce qu'ils ont perdu, ils veulent la vie». L'image rappelle un film en noir et blanc, pour coller à l'atmosphère étrange qui se rapproche du dénouement. La cohérence de l'intrigue dans une réalisation maîtrisée déclenche un carnage pour libérer les informations, avec un réalisme incroyable sur les génies de l'informatique. Le final aux effets spectaculaires parvient à finir l'affaire intelligemment dans une situation inattendue, alors no signal ?

> https://youtu.be/8sElrCQGz4g?si=Tj-o2j2DKm3yNf7T

Créée

le 8 févr. 2024

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