Saga n°9 : Puppet Master, le diamant de la full moon features


Pierre Philosophale Horrifique du Bis



Première partie : La Full Moon Features


Pour ceux qui me connaissent, vous connaissez mon appétit insatiable pour les sagas d'horreur, au point d'en ériger la liste la plus complète sur le site, ne rechignant jamais à y intégrer du nanar, du bis ou quoi que ce soit qui puisse faire office d'univers étendu.
Car, comme le cinéma et marvel nous l'à montré, un univers étendu, même si par moment il peut être bancal, si il garde une ligne directrice, ne décevra jamais des fans compréhensifs.
En cela, la Full Moon à su trouver selon moi sa véritable force, son véritable atout : ne reculant ni devant le kitch, l'insoutenable légèreté du jeu d'acteur ou des jeu de mots vaseux bien senti.
Mais si la full moon en est arrivé là ou elle est aujourd'hui, parcourant le bis de part en part avec tout les styles imaginables allant du bong maléfique ( evil bong ) jusqu'au esprit clown vengeur ( killjoy ) c'est avant tout grâce, selon moi, à Puppet Master, le joyau parmi tous.


Petit contexte rapide : Nous somme en 1988, et un film s'apprête à chambouler les carcans de l'horreur traditionnelle : Chucky.
Pourquoi celà chamboule tout : car il n'y à pas d'acteur. Et oui, cela change tout, car avec peu de moyens, on peut quand même avoir le tour de force de proposer un film à l'ambiance travaillé et opressante.
Exit les freddy, jason et michael myers, en 88, ce que l'on va voir au cinéma, c'est une poupée nommé chucky.
De là, la full Moon se fonde la même année et sort, un an seulement plus tard, le premier Puppet Master, évidemment, pas dans les mêmes acclamations.
Cependant une chose se démarque tout de suite : la multitude de poupées, et leur style si différent et pourtant, qui semble nous rappeler toutes quelque chose.


* Les poupées comme synthèses cinématographique *


Les poupées selon moi représente chacunes un style différent, tout d'abord horrifique pour la plupart mais pas que.


La plus connue et aussi antagoniste principale, est Blade, représentante du slasher : un masque aux orbites sombres, prenant plaisir à découper ses victimes avec une arme blanche, un couteau mais aussi un crochet comme pourrait en avoir candyman.


Ensuite il y à Pinhead qui de par son nom pourrait renvoyer aux cénobites mais avec ses bras énorme et sa capacité à se relever tout le temps, il nous rappellera cependant plus Jason.
Quand au style auquel il est rattaché, ce n'est selon moi non pas au slasher mais plutôt aux film de monstres : petit tête, gros bras, il ferait presque penser à un frankenstein.


Dans les Puppets du début nous retrouvons aussi Tunneler qui lui, avec sa foreuse et ses attaques gore me fait penser au genre du Gore, tout simplement et il pourrait avoir été inspirer par la saga du bis the Driller Killer qui fait office de bon représentant en terme de gore, une scène fait d'ailleurs aussi directement réference à Alien, quand il sort du ventre d'une victime.


Puis suivra la dame aux sangsues, qui elle renvoie au film sadako, the ring etc... et fond au style japonais du film de fantôme, d'esprits. Sa chevelure, son style et son ambiance glauque font rappeler ce genre précis.


Puis à ce groupe de base viendra se rajouter six coups : du genre cowboy avec six bras ressemblant à une araignée et pouvant grimper les façades.


On compte aussi torche, sorte de représentation de la nazisploitation avec un casque en pointe et un lance flamme habillé en habit militaire. Il ne sera pas la seule puppet à explorer la nazisploitation, mais il en est le représentant original et premier à apparaitre.


Méphistophélès, évidemment rappelle les films d'épouvante classique de possession démoniaque, d'exorcisme etc, il sera lié à l'histoire des origines des puppets et n'apparaitra que très peu de fois


Decapitron, pour finir, représente le coté science fiction de l'horreur, avec sa tête lancant des éclairs et pouvant faire apparaitre Toulon pour parler à travers elle. Elle va revetir de nombreuses formes aux travers des films ce qui me fait penser à l'arsenal du predator, comme par exemple une vision thermique.


Mais là ne s'arrête pas la longue liste des puppets, il faut à ça rajouter les puppets des différents arcs narratifs complexe que constitue l'histoire d'andré toulon et les futurs maitres de ses puppets.


* Une histoire aux ramifications compliquées *


En effet, comme je le disais, Puppet Master est une saga dont on ne soupçonnerait pas aux premiers abords une telle complexité scénaristique et un tel développement de son univers de manière toujours cohérente et enrichissante pour son lore.
Il y à l'histoire d'avant Toulon, mise en place par les puppets démoniaque, l'égypte et le secret de vie qu'il rapportera en allemagne pour créer des puppets : les versions retro dont nous auront un film.
Puis les puppets seront convoités par les nazis au court du temps, toulon sera tué et elles passeront de mains en mains.


Mélange des styles


Mais ce qui fait la force selon moi de cette saga c'est justement le mélange des styles que représente chaque puppet, chaque films, chaque histoire, chaque environnement etc... Toute la saga représentant un kaléidoscope horrifique jamais vu selon moi dans le cinéma d'horreur ( pas que BIS, tout court ).
Vous voulez du slasher ? hop blade arrive. Vous voulez de la science fiction, hop c'est fait. Des loups-garous, des nazis à la ilsa, des scientifique, de la magie, du paranormal le tout avec des poupées.
Ce qui fait la force de cette saga repose dans le fait que rien n'est trop kitch, rien ne stop leur flot de créativité, et si certains auront offert de meilleurs opus que d'autre ( ramenez charles band s'il vous plait ) la cohérence globale n'aura pas été entaché d'une seule vision contradictoire, car là ou le bis est beau, c'est que l'on connait encore la valeur d'un projet commun, plus grand que nous.
Personne ne vient pour surfer sur le succès de la série, le succès on s'en fout ça sortira pas en salle de toute façon.
Personne pour tirer dans les jambes du gars d'avant en contredisant par son scénario la structure du ou des films précédents parce qu'on se sent plus pisser ( salut le dernier détour mortel ).
Puppet master à encore quelques surprises à me reserver car en l'heure actuelle je n'ai pas vu Littlest Reich ni le spin off sur Blade mais avec déjà une dizaine de films au compteur je peut aisément dire que peut de saga du bis m'ont étonné, émerveillé, amusé, surprise et chambouler comme à pu le faire Puppet Master et pourtant je pensais, après avoir découvert des pépites telles Tremors, Détour Mortel ou encore Evil Bong ne plus avoir grand chose à me mettre sous la dent.


Conclusion :


Si Puppet Master n'est évidemment de la qualité attendue d'un chucky, sa structure reste encore aujourd'hui sans tâche, sans faute de parcours ( l'arc des enfants de chucky abandonné lâchement ça vous rappelle un truc ? ) et cela, c'est rare pour le souligner quand on voit la richesse apporté à la saga en l'espace de cette douzaine de films.
La longévité de cette saga est aussi exceptionnelle on parle quand même de 30 ans de films, peu de saga d'horreur ont survécu si longtemps sans se casser la gueule ou détourner de son objectif.
Pour moi, Puppet Master, c'est le Alien du Bis, fier et droit au dessus de toute les productions adverses, plus riche et complexe que toutes les sagas que j'ai eu la chance de voir jusqu'ici.


Si FullMoon n'as pas pondu que des merveilles au court de sa longue carrière dans le milieu du Bis DTV, il n'y à aucun doute sur le fait que Puppet Master reste leur grand oeuvre, leur saga dont ils peuvent être fier et dont il nous gratifieront encore de belles heures de gloires, de bravoures et de nombreuses autres puppets à découvrir, à voir se mêler et intéragir ensemble pour nous offrir des affrontements toujours plus incroyables de kitch, de scènes tragiquement drôle.
Oui le nanar à du bon chez FullMoon, car une fois passer outre on se rend compte d'une intention de bien faire véritable.
Auras-t-on un jour le plaisir de leur voir attribuer un véritable budget ? un financement de shudder ou encore Shadowz ?


Le temps fera son affaire, mais dans mon coeur, Puppet Master est et restera, le diamant de la full moon features.

Spiralis
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le 13 déc. 2021

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