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Prison break
Un film danois sur l'univers carcéral ne saurait être complètement mauvais. Surtout quand on a aux manettes Tobias Lindholm, qui n'est autre qu'un des scénaristes de Vinterberg et le réalisateur du...
le 30 nov. 2016
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"R"epérés
En 2010, le cinéma danois va bien. Très bien même. Sous l'impulsion de Lars Von Trier dans les années 90, une nouvelle école danoise est née et n'en fini pas de révéler de nouveaux talents. L'année 2010 sera l'année de Tobias Lindholm et Michael Noer. Deux illustres inconnus qui a 32 et 33 ans vont faire un hold-up à la cérémonie national des Roberts (l'équivalent de nos Césars au Danemark) en raflant 8 trophées (dont meilleur film, acteur, scénario et réalisateur) pour un premier film. "R" est un film coup de poing sur le monde carcérale, que les rares spectateurs français ont comparé à "Un prophète" de Jacques Audiard sortie l'année d'avant. Un premier film qui rappelle aussi comment Nicolas Winding Refn (encore un danois) s'était fait remarquer avec son autre film coup de poing : "Pusher". Si "Pusher" avait révélé l'acteur Mads Mikkelsen, "R" va révélé Pilou Asbaek qui restera fidèle à Lindholm dans ses prochains films dont l'excellent "Hijacking" en 2012. "R" est un film froid et violent où la première scène d'agression n'est pas loin de rappeler l'horreur de la scène presque irregardable de l'extincteur d'"Irréversible" de Gaspar Noé.
Pour l'instant ces trois compères n'ont pas encore vraiment percé hors de leur pays. Mais Lindholm avance à couvert car il est aussi devenu depuis le scénariste à succès de Thomas Vinterberg pour "La chasse" et "Drunk". Hollywood a essayé de récupérer Michael Noer qui a signé depuis le remake de "Papillon" (2017) et Pilou Asbaek a été vu dans "Ghost in the shell", "Ben Hur" et "Games of Throne". Une belle brochette de révélations qui a de l'avenir.
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le 28 avr. 2022
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